Lolo Megalo Wounded in His Honor
- Director: Lionel Soukaz
CGiii Comment
A young man goes about his daily business...and, intermittently, scribbles on a wall.
It really is a bad as it sounds...with terrible sound too!
No trailer...
The(ir) Blurb...
I took a little Super 8 camera… I was having a hard time, my mom had cancer. I filmed what I was feeling, I disguised myself with my mother’s things, I transformed the apartment while she was in the hospital, I reinvested everything, I went up to jerk off on my mother’s bed in front of the Saint. Finally I was in a state like that of hysteria, of suffering which allowed me to overcome all that, and then to be able to speak about it … to be able to speak about the death of his mother or of a friend, it’s an experience of life, of death. Cinema helps to pass or helps to pierce, or helps to transcend personal experiences. (Lionel Soukaz)
Mon premier film s’appelait Lolo mégalo blessé en son honneur. Je crois que mon premier spectateur ça a été Marcel Mazé pour le Festival d’Hyères ou de Toulon à l’époque. J’ai pris une petite caméra super 8… J’étais dans une période difficile, ma mère avait un cancer qui n’en finissait pas, comme dans un film de Pialat, mais j’avais pas non plus vu Pialat. Et avec cette petite caméra super 8 j’ai filmé ce que je ressentais, je me suis travesti avec les affaires de ma mère, j’ai transformé l’appartement pendant qu’elle était à l’hôpital, j’ai tout réinvesti, j’ai été jusqu’à me branler sur le lit de ma mère devant la Sainte. Enfin j’étais dans un état comme ça d’hystérie, de souffrance qui me permettait de surmonter tout ça, et puis de pouvoir en parler… de pouvoir parler de la mort de sa mère ou d’un ami, c’est une expérience de la vie, de la mort. Le cinéma aide à passer ou aide à transpercer, ou aide à transcender des expériences personnelles. (Lionel Soukaz, Entretien réalisé par Nathalie Curien et Colas Ricard, 1999).
Cast & Characters
Lionel Soukaz